"Je serai toujours de ceux qui n'ont rien" par notre ursidé François Lebert - Association L'Ours Blanc

"Je serai toujours de ceux qui n'ont rien

et à qui on refuse jusqu'à la tranquillité de ce rien."

Federico Gracia Lorca

Samedi 14 novembre 2020

Salutations à toute l'humanité !

Full bordel !

Je ne suis pas net aujourd'hui, comme souvent tout se mélange dans ma tête.

On n'a pas besoin de rester chez soi pour se sentir seul dans le monde des hommes.

Souvent j'essaie d'attraper un coup de vent, mais c'est lui qui se joue de moi.

Pourquoi le fait de ressentir de la négativité autour de moi me donne encore plus

envie de vivre ?

Nettoyer le terrain pour ouvrir la porte qui sépare le bonheur du malheur,

le visible de l'invisible, vamos chicanos !

Une porte claque.

Un cri perçant dans le lointain.

Une voiture démarre...

Elle a les poumons tout noirs ma pauvre Gaïa,

ma pauvre terre mère, pourtant, elle n'a rien fait de mal !

Tournons les pages de la nuit pour lire le journal de nos rêves.

A l'heure où les chevaux replient leurs jambes pour y retrouver un peu de fraîcheur,

j'ouvre mon cahier. Avant de voir l'intelligence s'enfuir, vite, prendre des notes...

On ne peut pas confondre un bon karma avec un bonbon krema.

J'habite la vie comme on habite une maison.

J'avance vers ma fin comme un bateau avance sur l'eau.

Je me laisse pousser sur mon tas de fumier, et en plus, j'aime ça !

Sous un manteau de pluie je cache mon imperméable.

On le sais tous, on ne le sait que trop bien, rien ne sera jamais plus

vraiment sérieux...

Un nuage s'avance dans le ciel, il na pas de cerveau et pourtant

il remplit parfaitement sa fonction, il sait où il va !

Dans un cadre à nul autre pareil, on se repose tranquillement.

Au cœur de l'apocalypse une cité dortoir...

Et soudain le corps se rappelle à nous: toc ! toc ! bada boum !

Le corps et ses affidés se rappellent à notre bon souvenir.

La fleur, elle est là aussi, l'âme est la fleur du corps: effleurez-là !

Puis le corps s'abandonne, l'esprit s'enroule autour de lui, pour résister

aux nombreuses menacent qui pèsent sur son avenir, il faut toujours l'avoir en tête.

Les jours se suivent mais les douleurs ne se ressemblent pas.

Quand on n'a plus la force de pleurer, on peut encore rire et chanter.

Il n'est jamais trop tard pour être heureux...

Paco Pacino