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Association  l'Ours Blanc

L'Ours Blanc est une association à but non lucratif de type "loi 1901", qui a pour objectif de regrouper 
des créateurs, artistes ou intellectuels d'expressions diverses, afin de faciliter la réalisation d'œuvres communes ou individuelles. L'Ours Blanc, 28 rue du Moulin de la Pointe, 75013 Paris

SOS Maison de la Presse SOS : Ça presse ! SOS

Publié le 12 Février 2018 par Ours Blanc in Amis de L'Ours Blanc

 SOS Maison de la Presse SOS : Ça presse ! SOS

 

En la France, depuis longtemps,

On n’éventra des piloris…

Geneviève protégea Paris

Et la Jeanne, ce fut Orléans.

Et, sans tambour ni sans trompette,

L’autre Jeanne, de sa hachette,

Elle aussi pourfendit l’enn’mi,

Nous délivrant de ses impies.

Sous le joug de mauvais apôtres,

Des faits marquants, il en fut d’autres

Car, tout au long de notre Histoire,

D’autres engeances et walkyries,

Voulant nous vouer aux Gémonies,

Nous cherchèrent noises et déboires.

Des Latins, des Normands, des Huns,

Des Angles, des Hybères des Germains,

Velléitaires à tous crins,

Voulaient s’emparer de nos biens.

Même chez nous, bien des bastions,

Des bastilles sans amphitryons

Cédèrent sous les Aquilons

De colères en révolution.

On a su imposer Marianne,

On sauva des « soldats Ryan »…

Des cloportes et des cancrelats,

A nos portes : ça continua…

Bertha la grosse, l’infamie,

Se ventait de manger Paris.

Au final, elle en fut marrie.

Grand bien mal lui en aura pris !

Quand les cousins de Germanie

Remirent le couvert en enn’mis,

N’ayant digéré qu’on reprenne

Notre Alsace et notre Lorraine,

Ils avaient rancune tenace

Et le blast suivit la menace.

Un armistice fut signé,

Discutable, honteux, contesté.

L’Hexagone fut occupé.

Il en souffrit dans la durée.

Beaucoup d’aide il aura fallu

Pour nous sortir de cette glu.

En temps de paix, bien des engeances

Nous imposent leurs exigences.

Celles dont la liste à établir

Serait fastidieuse ; c’est peu dire !

Prenons l’exemple des cités

Par l’hyper-commerce, cernées.

Les boutiques de centre-ville

Sont asphyxiées ; c’en est débile !

Dans notre cité de Vierzon,

Qui sauvera notre « Maison

De la Presse » ? Un bastion fragile

Encore ancré en centre-ville.

Un endroit béni des adeptes

Où le conseil, jamais inepte,

Est donné généreusement

Dans un climat favorisant.

Avec ferveur, sans nulle fièvre,

Avec conviction et passion,

Un quartet, un quatuor de rêve

En assure l’animation.

En ses espaces, sous nos yeux,

Un paradis béni des Dieux.

L’atmosphère y est harmonieuse,

Affable, sereine et sérieuse.

Il est plaisant d’y musarder,

D’y rencontrer, d’y échanger

Bien des propos, bien à propos,

Avec des quidams et des pros.

D’écrivains et de vrais libraires

Et de ceux qui ne sauraient braire,

D’y découvrir bien des trésors,

Des nourritures pour l’esprit…

Pour l’intellect : ça vaut de l’or,

Ce concept qui n’a pas de prix !

Il entretient, de bell’ façon,

Un commerce de tradition

Qui, d’exister, a vocation,

Qui s’enorgueillit d’un blason,

Qui de noblesse, a bien des lettres,

Qui justifie sa raison d’être ?

Si l’on veut sauver la « Maison »,

Il n’y a pas trente six façons.

Encore faut-il la fréquenter

Et accepter d’y dépenser,

Pour la Culture, l’Actualité,

La Papeterie et … c’est gagné !

Alors, Vierzonnaises : décidez !

Et vous Vierzonnais : agissez !

Ainsi, vous saurez contribuer

A, ce beau lieu, sauvegarder.

 

Bernard Mardon

(Directeur des Ateliers du Centre dans notre revue Chemins de Traverse)

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