"On ouvre le cœur des autres
quand on ouvre le sien..."
Pasquier Quesnel
Coronavirus plus 35
Lundi 20 avril 2020
« Aimer de toute son âme
et pour le reste s'en remettre au destin. »
La mère de Nabokov
Quand sa lumière se lève, mon cœur ouvre grand sa fenêtre,
pourras-tu lui dire, à ce soleil, combien je t'aime, la vie ?
Sixième semaine de congés pas forcément payés !
Eh oui, ici on continue de manquer d'à peu près de tout : de masques, de tests, de vêtements de protection, de médicaments, d'appareils respiratoires, de lits d'hôpitaux, de personnel de santé...
Par contre, on s'aperçoit bien qu'on ne manque pas de policiers !
Est-ce que quelqu'un peut me dire combien ça va coûter, cette absence de protection et de soin
à l'économie de notre pays ? Est-ce que ceux qui ont détruit le stock de masques
et fermés les usines qui en fabriquaient seront inquiétés, à défaut d'êtres inquiets ?
Il faudra y penser quand ils nous présenteront la facture !!!
Artisan de l'indicible, j'ai la rage tranquille, je crée pour survivre,
je sais que si j'avais voulu, j'aurais pu être insolent, irrévérencieux,
voir même poète !
En 1968, j'ai crié, j'ai pleuré, je ne voulais plus de cette vie de merde,
alors le soleil m'a entendu, il m'a appelé, et depuis, il m'entoure de toute son affection,
désormais, chaque jour, je le suis dans sa course...
« Les idéologies nous séparent. Rêves et angoisses nous rapprochent. »
Eugène Ionesco
Il faut partir du pire pour avoir une chance d'aller vers le meilleur...
La liberté, un combat d'avenir, c'est d'abord se battre contre soi-même.
Ma vie est trop courte pour que je puisse me prendre au sérieux
et je n'ai pas suffisamment de temps à perdre pour en vouloir à quelqu'un.
Écrire ? En fait, c'est très simple, il suffit de déposer des mots noirs sur le blanc
du papier pour éviter qu'ils ne nous échappent !
Un jour, je suis entré en usine, dans la métallurgie, et c'est plus tard,
beaucoup plus tard, que je suis devenu tourneur en dérision !
« Tout passera : souffrances, tourments, sang, faim et peste...
Le glaive disparaîtra, les étoiles, elles, demeureront lors même que les ombres
de nos corps et de nos actes auront disparus de la terre.
Alors pourquoi ne voulons-nous pas tourner nos regards vers elles ? »
Boulgakov
Mes pieds n'arrêtent pas de glisser sur le tarmac : est-ce pour freiner afin d'atterrir,
ou pour accélérer, afin de pouvoir prendre mon envol ?
François Lebert
Administrateur de mes propres imperfections !
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